D'aussi loin que je puisse me souvenir, j'ai toujours aimé dessiner. A l'école primaire St-Mathieu (quartier St-Michel de Montréal), comme elles étaient rares mais précieuses les périodes de dessin du vendredi après-midi, trop souvent remplacées par du solfège ou de la copie.
Ubald, mon grand-père maternel, travailleur des chemins de fer du CP (Canadien Pacifique) dessinait et peignait et j'aimais parfois l'observer; ses toiles m'enchantaient. Vers la fin de l'adolescence après la période des dessins macabres, je me suis mis à l'huile avec plus ou moins de régularité et de satisfaction, parallèlement à beaucoup de sport, aux études et plus tard au travail et à la famille. En cours de route je suis passé à l'acrylique et au graphite.
Depuis 2009 je peux m'y consacrer davantage.
La nature et les menaces qui pèsent sur elles (et sur nous) m'inspirent. L'admiration et/ou l'indignation m'animent à travers les joies et les difficultés de la création.